Et je T'ai cru par Valérie Sha | ©valeriesha.com




Relayé par valeriesha.com 

De MA mort éternelle à Yeshoua, Jésus-Christ, Le Messie, le chemin, la vérité, la VIE éternelle.

 
J'ai 57 ans (mai 2021), je suis née en octobre 1963 dans une famille athée et super dysfonctionnelle.  Pour une raison que je n'ai pas comprise pendant des années, dès mon plus jeune âge, mon père, Italien, nous a fait baptiser ma sœur et moi dans une église catholique.
 
Quel sens accorder à cet acte, quand on blasphème le nom de Dieu ? Aucun.

Ma sœur de quatre ans mon ainée a fait par obéissance à mon père, tout le parcours catho lambda. Moi, déjà toute petite, je ne voulais pas, il ne m'y a pas contrainte.  Je suis venue tardivement à Jésus-Christ qui s'est révélé à moi, plus vivant que VIVANT, Ressuscité ! J'ai toujours cru en dieu, aussi loin que ma mémoire m'y renvoie, mais je ne connaissais pas le Dieu de la Bible, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, et surtout, je n'avais pas vécu ma nouvelle naissance, comme de trop nombreux "croyants" charnels qui se croient sauvés mais qui n'entreront pas dans le Royaume de Dieu, comme le précise Jésus en Jean 3 :
Vraiment, je te l'assure, reprit Jésus, à moins de naître d'eau, c'est-à-dire d'Esprit, personne ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Jean 3 : 5

Enfance brisée, maman où es-tu ?

 
Aout 1963 : je suis dans le ventre de ma maman, en pleine croissance. J'ai 7 mois in vitro, je suis heureuse, dans cette chaleur flottante, vivante, en fusion avec son amour. Tout est calme, je suis à l'abri de tout : j'entends ton cœur qui bat maman, mon âme déborde de plénitude dans une impression d'éternité.

Soudain, un tsunami va te dévaster, nous dévaster, profondément ; il n'aura aucun nom jusqu'à mes 25 ans, seul son souvenir se sera installé en moi, comme une ombre. 

Toujours unies, cette lutte fusionnelle criera victoire ce 19 octobre 1963  je serai venue enfin au bout de cette grossesse avec toi, pleurer mon premier souffle sur ton sein tout chaud, enveloppée dans tes bras, blottie contre toi dans ma consolation. 

Me voilà arrivée en vie, à la joie de mes parents, moins de celle de ma sœur. J'ai très peu de souvenirs de mon enfance et de mon adolescence, et pour résumer ce qui m'en est longtemps resté, je parlerais d'un temps de douleur affective permanent, de silences pesants, de rejet, d'absence de démonstration d'amour, et d'échecs scolaires répétés. 

J'étais félicitée à la maternelle comme l'enfant modèle qui à l'heure de la sieste était la première couchée et endormie, reconnue comme sans doute, la première cosmonaute Française, pendant toute ma scolarité puisque "Valérie est toujours dans la lune" tapissait tous mes bulletins scolaires. 
Ce qui ne semblait inquiéter personne dans le monde des adultes, et particulièrement de ces enseignants qui étaient témoins de ce qu'ils confirmaient sur mes carnets année après année. 
Ma sœur, elle, fuyait dans la lecture à outrance, elle était très studieuse, ce qui lui a valu, contrairement à moi, d'excellents résultats scolaires et professionnels toute sa vie.

Nos parents, issus de familles d'ouvriers, voulaient nous assurer une vie des plus confortables, et c'est ainsi qu'ils montèrent en trimant nuit et jour pendant deux ans, leur première affaire, et en nous négligeant sur le plan relationnel. 
A cinq ans, j'allais seule à pied à la maternelle, je me souviens de l'immense solitude que je vivais les jeudis après-midi, seule, à la maison, jusqu'au jour  ma mère est tombée malade... Où était ma sœur ? Aucun souvenir.

Papa, tel un chef de famille comme on n'en fait plus ou presque, faisait tourner leur boutique de fleurs, pour nous assurer une vie matérielle des plus confortables.  
S'il est vrai que l'argent coulait à flots en conséquence de leurs efforts au travail, j'ai appris très tôt que comme la misère, l'argent ne fait pas le bonheur.

Maman faisait des tentatives de suicide régulièrement, ce qui nous était complètement caché, jusqu'au jour , l'année de mes neuf ans, elle sombra dans une profonde dépression qui allait durer quatorze ans. Dopée par le plus "remarquable" neuro psychiatre Parisien des années 70, il tarifait, en gage de qualité et de référence pour mon père, 500 francs la consultation mensuelle de 20 minutes, non remboursée, à l'issue de laquelle un cocktail d'anxiolytiques et d'anti dépresseurs lui étaient prescrits.

La pharmacienne m'avait un jour demandé délicatement, alors que je n'avais pas dix ans et que mon père me déléguait la charge du retrait de l'ordonnance :

De quoi souffre votre maman ? Nous n'avons pas en stock, certains des médicaments tant ils sont dangereux.  

De plus, en pleine année scolaire 1972, j'avais été violement déracinée de mon école et de mon unique amie, puisque nous venions de déménager dans un autre quartier Parisien. 

Dès cette transition, j'allais connaitre des violences sous toutes leurs formes. Où que j'allais, j'étais face à toutes sortes de formes d'hostilité. On me jetait des pierres dans ma nouvelle école, ma sœur hurlait sur moi et me menaçait continuellement pour me parler, paniquée elle-même et investie désormais comme étant ma seconde mère, puisque mon père ne savait que faire et qu'il l'avait désignée en tant que telle. Je vivais dans la terreur permanente, et n'avais aucun refuge pour me reposer, à part le vide qu'ils appelaient "la lune".


16 ans, rendez-vous au Vatican


Toujours dans le registre des incohérences, mon père m'annonce un matin du printemps 1980, sans m'avoir concertée :
Je t'ai inscrite en colonie pour tout le mois d'août : tu vas partir avec des jeunes de ton âge faire une randonnée et du camping sauvage, t'es contente ? 

 Oh oui papa, merci, ça va être tellement génial, moi qui rêve de l'Italie, j'ai tellement hâte ! Oh merci papa (folle de joie) !

 J'aimerais vous laisser imaginer le contexte. Je vis dans une famille plus que matérialiste là  le nom même d'un faux dieu est tout simplement inimaginable, à part pour moi qui croyais déjà en mon Sauveur dans le secret absolu de mon cœur. 

Je me retrouve du jour au lendemain au milieu d'un groupe de jeunes religieux catholiques fanatiques, prise au piège dans cette ambiance culpabilisante nauséabonde. Moi qui pensais trouver du répit à mon quotidien, me voilà des journées entières contrainte de réciter des "Je vous salue Marie", chapelet à la main en alternance à des chants en latin. 

Heureusement que l'hospitalité dans les campagnes Italiennes m'était d'un grand réconfort : nous parcourions 30 km par jour, et de temps en temps, les propriétaires d'une ferme au hasard de nos parcours nous accueillait le temps d'une nuit. C'était presque les seuls moments 
 je pouvais identifier des "êtres humains" nous aimant, tant par contraste, j'étais choquée de voir mes camarades endoctrinés par des contraintes religieuses mortes, auxquelles à peu près tous se livraient sans réfléchir.

J'étais menacée en permanence d'aller en enfer : rien de l'amour incommensurable, de la compassion insondable ni du pardon inconcevable que Jésus-Christ nous offrait inconditionnellement n'était jamais évoqué. 

Nous avions rendez-vous au Vatican : le pape Jean Paul II nous y recevait en fin de séjour. Je me demandais qui pouvait bien être ce "représentant de Dieu".

J'avais sans doute pourtant entendu parler de Jésus-Christ, mais par quel biais ? Aucun souvenir, mais je savais qu'IL avait mené une vie entre autres irréprochable, empreinte de simplicité et d'humilité. Je m'attendais donc en toute logique à rencontrer celui qui se faisait appeler "son représentant", comme étant un homme au minimum à l'expression de l'image du Christ. 

Cette atmosphère opulente m'avait déjà saisie d'un mal aise profond lorsqu'arrivés au Vatican, l'heure de notre rendez-vous sonnait presque. Le temps de découvrir ces lieux, le château de Versailles à côté semblait presque insipide.

Quelle déception ! J'étais la seule dans ce mal aise au milieu de notre groupe. Bien que Jean Paul II venait de nous dire d'aller nourrir les pauvres, personne ne voulait voir l'énormité du mensonge qu'il témoignait ni de l'indécence de son style de vie en regard au modèle que Jésus-Christ nous a enseigné. Au contraire, tous semblaient enivrés par ses mensonges, éblouis même d'avoir pu approcher ce "représentant multicartes" !

C'est ainsi que, de retour chez mes parents, je tournais la page de cet épisode cauchemardesque quelques semaines plus tard, en allant chercher régulièrement du réconfort dans les boites de nuit Parisiennes ou j'oubliais toutes mes angoisses au son de la musique et de la danse. 


17 ans, tentative de suicide


Pascal. 

Si jeune, jamais je n'aurais imaginé tomber aussi bas sur le plan émotionnel. Je n'avais bien sûr pas idée de la pesanteur démoniaque qu'habitent les boites de nuit. 

Comme ma mère, j'aimais danser, passionnément, d'ailleurs, pour faire une parenthèse à ce sujet, j'avais été repérée à 6 ans et qualifiée pour entrer à l'Opéra de Paris comme petit rat. Terrorisée, comme je vous le mentionnais plus haut, j'ai décliné cette opportunité tant je craignais de me casser une jambe en faisant le grand écart.

J'étais mineure, et je passais les mercredis, samedis et dimanches après-midi en discothèque : j'y étais bien, j'y avais construit une famille amicale que je retrouvais et près de laquelle, j'oubliais la mienne et les oppressions que j'y vivais. Un jour, j'ai rencontré Pascal : un coup de foudre m'avait irrésistiblement liée à lui, mon premier grand amour. Un an plus tard, je tentais de mettre fin à mes jours tant cette liaison me tourmentait. 

Un soir, j'ai avalé un tube entier d'un des tranquillisants que prenait ma mère : à ma grande déception, je me réveillais le lendemain matin comme un jour normal. Je ne voyais pas la Main de Dieu sur moi, mais Lui me gardait déjà malgré mes pires folies.

Joachim, 5 ans plus tard  


 Le 21 juin 1986, j'épouse Joachim, jusqu'à ce que la mort nous sépare. Elle continuera son travail dès le premier jour de notre alliance et commencera à nous dévaster en pleine "lune de miel", lorsqu'en cette nuit chaude d'août 1986, dans notre studio Parisien, mon mari m'annonce désespéré :

"Je suis toxico à l'héroïne". 

 

J'ai 23 ans, ma vie se brise en un million d'éclats, le temps d'une phrase.  
En état de choc profond, les jours suivants, je tente de recoller chaque morceau consciencieusement. Je deviens l'assistante piqûres de mon époux, son fournisseur de boites de n-e-o--c-o-d-i-o-n, pour le soulager de ses manques. Le jardin de marijuana tente de s'imposer dans la cuisine, et heureusement, l'échec ne se fait pas attendre. 
Je décide de consulter un psychothérapeute, spécialisé en délinquance juvénile et en toxicomanie : cet homme de grande valeur me place face à la réalité en me proposant de choisir l'un des deux chemins suivants : 

 Soit, vous vous séparez dès votre retour à la maison après notre entretien, jusqu'à rétablissement complet de votre mari et à ce moment-là, vous envisagez votre vie conjugale sur de nouvelles bases.  Soit, vous restez ensemble, et il va vous emmener directement en enfer.

 

 C'est ainsi qu'en septembre 1986, après trois mois de mariage, nous nous séparons d'un commun accord, espérant l'un comme l'autre trouver une guérison à ce fléau. 

Les jours, les semaines et les mois passèrent, mais rien n'arriva comme je l'avais espéré. Au contraire. Mon mari s'enfonçait dans les ténèbres. Je voulais divorcer, mais je ne gagnais pas suffisamment d'argent pour payer un divorce, et je dépassais le seuil qui m'aurait permis de trouver une aide sociale. J'ai dû attendre trois ans, 1989, pour amorcer une procédure qui fût un parcours du combattant, car j'avais fini par perdre le dernier lien qui nous unissait.

Pendant environ 18 mois, mon avocat et moi l'avons recherché, de famille d'accueil en famille d'accueil. Une fois enfin retrouvé, en six mois, la procédure prenait fin, mais pas du tout comme je l'avais imaginée. 

J'ignore aujourd'hui comment se passe un divorce mais en 1991, les époux avaient trois mois pour revenir sur leur décision une fois que le divorce était prononcé devant le juge. 
Nous en étions donc arrivés à cette étape. 

Le chagrin me frappa profondément encore une fois, lorsque quinze jours avant la confirmation définitive de notre divorce, le 9 avril 1991, il y a 30 ans, j'apprenais que mon futur ex-mari était décédé d'une over dose.

A l'âge de 28 ans, je suis donc devenue veuve légalement, et non pas divorcée, mais dans ma mémoire, je reste "veuve en instance de divorce."  

Désespérée, seule avec moi

 
Une amie me parle alors de la Bible en octobre 1989, alors que je venais de me séparer de mon mari un mois plus tôt. Je la suis dans son assemblée au Point du Jour, à Boulogne Billancourt, une banlieue proche Parisienne.

J'y découvre un lieu de culte sobre, des gens joyeux qui chantent en Français (pas en latin), je suis stupéfaite de tant de simplicité. Le pasteur invite à l'avant de l'estrade, après son sermon dominical, celles et ceux qui veulent être sauvés et qui veulent donner leur vie à Jésus. 

Sans plus d'explications, je m'avance, sans ne rien comprendre à ce que je fais, ni à quoi je m'engage puisque rien ne m'est expliqué, heureuse d'être venue devant, dans mon état totalement dévasté, je retiens que "je suis sauvée". Après tout, ce paradis céleste dont je rêve secrètement depuis l'enfance, vient de prendre son sens puisqu'un homme de Dieu me l'a confirmé !

Un mois plus tard, je retourne presque malgré moi, dans ce monde d'artifices et de mensonges : ils sont bien gentils tous ces chrétiens, mais franchement, je suis tombée chez des extra-terrestres auxquels je n'ai aucune envie de ressembler !

Mai 1988 : coupable de meurtre prémédité


Je vais faire un effort hors de mes limites pour vous parler de ce crime que j'ai commis. En réalité, je le raconte par obéissance à Jésus-Christ, parce qu'IL nous demande d'être ses témoins, de témoigner de ce qu'IL a fait dans nos vies, mais en aucun cas, pour m'exposer. Je vais même aller au bout et vous dire combien je pleure encore sur cet acte innommable auquel j'ai participé, au moment  je construis cette phrase. 

En 1987, aucune information possible n'était disponible au sujet du "déni de grossesse" et lorsque je suis tombée enceinte, bien que tous les signes étaient évidents, je ne les voyais que d'un angle. 

Ma mère, à l'époque, dans un comportement que je qualifierais de mécanique, se plaisait, se rassurait à me rabâcher continuellement que j'étais en dépression nerveuse : ainsi, elle se sentait moins seule. Elle avait pourtant raison, mais je refusais de l'entendre, pour ne jamais lui ressembler, elle qui avait été pendant quatorze ans en dépression profonde, telle une morte vivante, ivre en permanence par ces multiples anti-dépresseurs qu'elle consommait chaque jour. Quatorze ans !  Ce fléau qui avait pris ma mère en otage et brisé mon enfance.

L'idée même de la grossesse me terrorisait : aussi, dès mes premières semaines d'aménorrhée, tout signe de grossesse devint subitement le symptôme d'une dépression nerveuse et auquel je donnais une explication psychosomatique. 
  • aménorrhée
  • vertiges
  • appétit gargantuesque
  • envie de fraises en novembre
  • prise de poids continue - ventre rond
Jusqu'à un soir du printemps 1988, , allongée dans mon lit, j'ai senti dans mon ventre, en me retournant, une bulle se déplacer en moi, lentement. Ce symptôme-là n'entrait plus dans la case "psychosomatique"; je comprenais soudain que j'expérimentais une nouvelle dimension, convaincue alors que je faisais une grossesse nerveuse. 

Mon médecin fou de joie me confirma quelques jours plus tard que je faisais une grossesse tout court : 
"Madame vous êtes enceinte !", la phrase la plus terrorisante que j'ai pu entendre dans ma vie à cette époque. 
Les résultats d'analyse me confirmaient que j'étais à quatre mois et demi de grossesse, qu'il était trop tard en France pour me faire avorter.

Je commençais à élaborer une seconde tentative de suicide : m'imaginer "mère" était un statut absolument impossible à endosser, je n'en n'avais pas la capacité, plutôt mourir que de devenir mère de famille. En parler au géniteur ? Lui qui m'avait abandonnée lâchement sans un mot, après avoir profité de mes sentiments et de mon corps ? Ça ne tenait pas la route !
 
Ma détresse s'amplifiait : Michelle T, qui allait devenir ma psy pendant dix ans dès l'automne suivant, m'encouragea à consulter le planning familial de Paris, pour trouver une issue éventuellement à l'étranger.

 C'est ainsi que trois jours plus tard, on s'envolait pour Londres, mon enfant et moi, attendus dans une clinique privée en proche banlieue. C'est là-bas, que j'allais sans le savoir, te livrer à la torture cruelle d'un avortement salin pour t'abandonner à la mort, toi, mon bébé qui n'avait rien demandé. 
Honte abominable à moi !

Mais le plus gravissime, c'est que je n'avais aucune conscience de l'acte, ni de la cruauté que j'allais infliger à mon bébé et de ses conséquences, aucune ! Le paroxysme de la peur, l'anxiété me dominaient au point de masquer en totalité ma nouvelle identité de "maman". 

Vous noterez qu'à l'époque, les mots "mon enfant", "maman", n'effleuraient pas mon esprit, ce n'est qu'à partir de 2013, de guérisons en guérisons,  que j'ai commencé à pouvoir me les approprier.

En septembre 2021, mon fils aurait eu 33 ans : je dis "mon fils" car sans jamais avoir eu de confirmation médicale, je sais que mon enfant était un garçon. Je n'ai pas passé une seule année depuis, sans penser à lui. Et je suis encore en train de le pleurer, pour terminer ce paragraphe...Mais suite à la rédaction et à la publication de ce témoignage ce 20 mai 2021, là ou tant de souvenirs et de douleurs ont refait surface dans ce cataclysme, la Paix a repris sa place, le Seigneur m’a parlé et IL m’a convaincue :

« Donne-lui un nom ! »

Je vous avoue ma stupéfaction suivie de ma première pensée qui répondait « Quoi ? ».

Ce « Quoi » empreint de joie, de soulagement, et de la présence tendre de mon Consolateur me disait aussi « J’ai effacé ton crime, ce meurtre n’a pas eu lieu, que ton enfant vive dans ta mémoire, en attendant de le rencontrer dans Mon Royaume. »

J’ai si peu hésité, puis, comme s’il était enfin né en ce 21 mai 2021, j’ai imaginé le serrer contre mon cœur, lui dire « je t’aime » en l’appelant par son prénom.

Je vous présente mon fils, il s’appelle Jules, comme son grand-père, en sa mémoire aussi.


L'an 2000 a sonné, j'ai 37 ans 


 A partir de l’année 2000, j’ai commencé à vivre de temps en temps, des manifestations surnaturelles que je ne comprenais absolument pas et que je gardais secrètes. Jésus m’appelait, mais mon orgueil spirituel m’empêchait de LE rencontrer et bien que j’aie pu vivre quelques épisodes même éblouissants, ma rébellion me séparait de Sa Présence. 

13 novembre 2001 : double MIRACLE

C'est la date à laquelle j'ai arrêté de fumer il y a exactement 20 ans. 

En 2001, comme je vous l'ai dit en introduction, je croyais en dieu, comme les démons croient en Lui, j'avais entendu parler de Lui, mais je ne LE connaissais pas.

De même qu'à une époque, j'ai entendu parler comme la plupart des gens, de Lady Diana, mais je ne la connaissais pas, je n'ai jamais parlé avec elle, ni dîné en sa compagnie, je ne me suis jamais confiée à elle, je n'ai jamais eu aucune relation amicale avec elle, je ne la connaissais pas

J'ai fumé 24 ans, j'étais une nicotinomane, complètement dépendante au point que j'organisais toute ma vie en fonction de cette addiction !

A l'âge de 28 ans, j'ai commencé à comprendre que je me faisais du mal, et pendant 10 ans, j'ai fumé chaque cigarette à contre cœur : je ne parvenais pas à sortir de ce piège, malgré ma réflexion continuelle pour trouver une solution.

Un jour de fin octobre 2001, chez moi, j'ai été saisie, statufiée pour ainsi dire de la tête aux pieds quelques instants, et tout mon corps est devenu une seule oreille dans laquelle une voix très grave et extrêmement puissante m'a parlé :

" Qu'est-ce que tu comptes faire ?
Tu vas encore réfléchir 10 ans ?
20 ans ?
30 ans ? "

J'étais sous le coup de la STUPEFACTION TOTALE presque "assommée" par la PUISSANCE de son timbre.

Et j'ai répondu sans la moindre hésitation, pour une fois : 

"Ok : j'arrête" (sans même savoir à qui je répondais.)

A l'époque, j'étais tellement rebelle, que je n'ai pas compris que ce Dieu que je ne connaissais pas me parlait. Rebelle au point d'avoir décliné Ses appels à nombreuses reprises jusqu'en mai 2013 ou j'ai enfin fléchi mes genoux ! Quelle patience, quel Amour ! 

En attendant, ce 13 novembre 2001, Gloire à Dieu qui a brisé les chaines de cette addiction, j'ai alors  pu trouver la force acharnée pour enfin réussir ce sevrage. 

A la place des patchs, j'avais acheté des pastilles de nicotine, à placer en sublinguale, pour m'aider dans les premières semaines du sevrage. 

Il était 6h00 du matin, réveillée prête pour la guerre, j'avais mis une pastille sous la langue : quelques instants plus tard, dans une réaction allergique, ma gorge s'est mise à enfler, un œdème de Quincke s'est déclaré. 
Dans l'urgence, j'ai craché la pastille, et consciente que j'allais mourir étouffée, j'ai pris autorité d'instinct sur cet œdème et de ma voix la plus puissante, j'ai dit : "NON !!!"
Ces trois petites lettres ordonnaient fermement : NON mort, tu ne me tueras pas et je vais vivre ! Va t'en !!! 

A l'instant même, l'œdème m'a quitté, je respirais normalement.
Du haut de mon arrogance, de ma stupidité, et de ma rébellion, je n'ai rien trouvé de mieux à dire que : 

OUF ! 

Comme si c'était banal d'ordonner à la mort de partir, et qu'elle m'obéisse ! J'aurais dû au minimum penser : "Mais comment est-ce possible ? "
Eh bien non, pas du tout ! ...

S'il y en a parmi vous qui souffrez de cette addiction, ou d'une autre addiction, j'aimerais vous encourager et vous certifier que Jésus-Christ veut vous en sortir sans l'ombre d'un doute, mais pour vous en sortir, vous devez lui accorder votre confiance, Le croire et faire équipe avec Lui. 🙏💖🙏


Pardonner l'impardonnable 


En 2003, alors que je vivais le paroxysme de mes tourments depuis deux ans, je découvrais au cours d'une lecture, qu'il n'était pas nécessaire d'attendre d'être guéri pour pardonner l'impardonnable à la personne concernée. 
Je sortais d'une relation amoureuse avec un pervers narcissique. En deux ans, cet homme avait fini par m'achever. J'étais ravagée par l'amertume, la vengeance : je sentais que ces sentiments étaient à l'origine de mes tourments bien plus que les actes de cet homme commis à mon encontre. 

J'avais saisi par la foi en ce que je venais de lire, que si je le pardonnais, je serais libérée : aussitôt lu, presque fait ! J'attendais l'occasion de le revoir pour appliquer ce que je venais de découvrir. 
C'est au détour d'une randonnée en forêt que quelques jours plus tard, en sa compagnie, lors d'une pause je lui dit de but en blanc :
"Tu vois Philippe, malgré tout le mal que tu m'a infligé, j'ai décidé de te pardonner : à partir de maintenant, je te pardonne, tu es blanc comme neige."

 Je voyais dans son regard que je connaissais parfaitement, l'expression de son mépris évident qu'il tentait de retenir. Sa seule réponse fût un silence pesant d'indifférence, qui pour la première fois depuis des mois me laissa intouchable. Je n'avais pas encore compris, ni réalisé à ce stade qu'à l'instant où je l'avais pardonné, l'amertume et la vengeance m'avaient quittée. A vrai dire, je n'avais pas compris parce que je ne m'attendais absolument pas à un résultat instantané. Et pourtant ! 

Trois jours plus tard, alors que j'étais tranquillement occupée chez moi, je fus surprise, saisie, enveloppée, visitée par une PAIX INIMAGINABLE l'espace d'un instant.

Je vivais une 
DELICIEUSE expérience SURNATURELLE que je n'expliquais pas et que je gardais secrète parce que je savais que personne autour de moi ne m'aurait comprise. Encore une fois, je ne l'expliquais pas, ni ne L'avait reconnu tant ma rébellion dominait ma vie : pourtant, c'était bien Lui, le Nazaréen, le Crucifié pour mes péchés, celui qui s'est donné en rançon pour moi aussi, le Ressuscité, l'Alpha & l'Oméga, l'Etoile Brillante du matin.

Sans le savoir à l'époque, et dans Son Infinie Miséricorde, IL est venu me délivrer de tous les liens qui me rattachaient à cet homme puisqu'à la suite immédiate de Sa visite, le souvenir de Philippe est devenu celui d'un parfait étranger.

QUI d'autre aurait pu opérer un tel miracle en un clin d'œil que Jésus-Christ ? 


La PAIX m'attend derrière la porte


J’ai vécu pour le moins qu'on puisse dire, une vie très chaotique, accompagnée d'une souffrance profonde et continuelle à laquelle j’étais habituée. Mon âme était « lyophilisée », mon esprit tourmenté par des présences que j’y laissais entrer sans en avoir la moindre idée, et qui renforçaient ce très grand vide en moi, ce manque de paix, d’amour profond, le Véritable, celui qui ne fluctue pas au gré des circonstances extérieures. 

 Je n’avais aucune idée de la réalité de la pratique du péché et de ses conséquences dans ma vie : pour moi, j’étais une fille « bien », je n’avais tué personne, (ah bon ?) donc, je n’étais pas une criminelle (et mon bébé ?). Mais pour le Père qui m’a créée, j’ai découvert plus tard en 2013, année de ma nouvelle naissance, en lisant Ses STANDARDS dans les Ecritures, que j’étais « rebelle », « idolâtre », « menteuse », « voleuse », « fornicatrice », « meurtrière » car oui, je pratiquais ces péchés en toute « bonne conscience »... 

Je me croyais sauvée d’office en référence à la chanson de Michel Polnareff qui me consolait « On ira tous au paradis, on ira ! … » Ce n’est pas ce qu’enseigne le Messie de la Bible, mais je préférais croire les mensonges rassurants de ce chanteur. 

Aujourd’hui, Michel Polnareff n’est plus le « messager », la doctrine pernicieuse du New Age s’en charge en égarant mondialement les foules incluant des chrétiens, qui eux aussi, se croient sauvés. J’avais besoin du Sauveur du monde pour échapper à la mort éternelle à laquelle j’étais moi aussi condamnée, pour entrer dans cette promesse de vivre éternellement, et pour être libérée de l’esclavage du péché dans ma vie : toute une découverte et toute une révélation ! 

Mai 2013 - Mai 2021


IL ne m’a jamais abandonnée, il a fallu onze ans pour que je fasse preuve d’humilité, pour que je m'agenouille et qu’enfin, je découvre le Christ VIVANT dans mon cœur et dans mon esprit. Donc, jusqu’en mai 2013, huit ans pile en ce mois de mai 2021, j’étais croyante, et j'étais PERSUADEE d'être sauvée de la mort spirituelle éternelle, qui veut dire de l’absence totale de Dieu éternellement.

Pourtant, je vivais comme je le dis toujours « à la carte », comme au resto. Je prenais ce qui me convenait dans la doctrine de Jésus-Christ et je vivais toujours dans la pratique de certains péchés. 

Jusqu’au jour où un frère en Christ a eu le courage de me dire au téléphone : 


 « Valérie, si tu meurs maintenant, ton esprit va aller en enfer pour l’éternité » 

 
LE CHOC COM-PLET ! 

En raccrochant, je me suis effondrée en larmes, des torrents de larmes, seule dans ma chambre, mon cœur contrit, déchiré, incapable d’exprimer quoi que ce soit de plus, je criais silencieusement à Jésus, inquiète, désespérée : j’étais à cet instant décidée à lui donner ma vie à 100 %, donc de mourir à mon ancienne vie, de mourir à mes péchés, et de ressusciter en Lui qui allait s’installer en moi. 
 « Mais comment je vais faire Seigneur ? »
 Justement, le Seigneur Jésus ne voulait pas que je fasse mais que je sois, IL voulait que je m'abandonne à Lui pour devenir le vase d’argile qu’IL allait pouvoir transformer et modeler à Son Image. 

 Trois jours après ma nouvelle naissance accouchée d’en Haut, j’ai compris que j’étais guérie : mon âme était pleinement réhydratée, depuis, elle est désaltérée par les eaux vivantes de Sa Parole en moi, je n’ai plus jamais ressenti cette douleur, ce vide anxiogène, Gloire à Dieu ! 

Et je T'ai cru, Seigneur 


 Depuis mai 2013, je vis dans cette paix que Jésus-Christ VIVANT promet à celles et ceux qui Lui obéissent, quelques soient leurs épreuves, cette paix qui surpasse toute intelligence humaine et qui nous accompagne jour après jour. Je suis libérée de l’esclavage du péché que je ne pratique plus. IL me révèle le sens profond de la vie dans Sa Parole, dans la lecture de la Bible, par les innombrables témoignages de chrétiens « bouillants », et par l’apprentissage et la pratique de la guérison des malades en leur annonçant l’excellente nouvelle du Salut.

J'aimerais dire et/ou rappeler à celles et ceux qui m'ont lue jusqu'ici, et qui sont sans doute perplexes après lecture de ce dernier paragraphe, qu'on ne plaisante pas avec le Seigneur. On ne plaisante pas avec le Salut. 

A chaque fois que je dis à un "chrétien" : "Tu sais que les démons CROIENT en Jésus-Christ" ? La plupart d'entre eux sont saisis de stupéfaction. 

Pourtant, que nous dit Jacques dans la Bible ? 

Tu crois qu'il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ILS TREMBLENT.
Jacques 2 : 19

Les démons ont-ils accès au Royaume de Dieu, là où Jésus-Christ "nous prépare une place" ? 
Certainement pas !

Si tu dis être croyant, mais que tu continues à pratiquer secrètement tes péchés, comme je le faisais avant 2013, en te disant "Jésus pardonne tout", comment peux-tu imaginer trouver une place pour toi, dans le Royaume de Dieu, là où AUCUN péché n'est pratiqué ?  

As-tu oublié qu'un chrétien peut pécher accidentellement mais qu'il ne peut pas demeurer dans la pratique du péché, sans VOULOIR s'en détourner à tout prix, c'est-à-dire s'en repentir ? 
Jésus-Christ n'est pas venu payer la rançon de notre mort éternelle pour nous racheter, IL n'a pas payé un tel sacrifice pour RIEN ! D'ailleurs, il le rappelle encore et encore à ceux qui ont des oreilles pour entendre :

Quiconque demeure en Lui ne pèche point ; quiconque pèche ne l’a pas vu, et ne l’a pas connu. Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste, comme lui-même est juste. Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable. Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. C’est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, non plus que celui qui n’aime pas son frère. _____________ 1 Jean 3 : 6 - 10 

As-tu lu le témoignage du frère Bill Wiese, 23 minutes en enfer ? 

Dans une vision, Jésus-Christ a emmené notre frère pour y faire l'état des lieux : chaque personne devrait lire au moins une fois ce récit en entier, premièrement pour comprendre à quel point on est béni sur cette terre, mais deuxièmement pour évaluer cette réalité qu'est l'enfer éternel, dont personne ne parle quasiment JAMAIS dans le milieu chrétien actuel. 

Pourtant, Jésus-Christ nous a donné un évangile complet : IL y parle du lac de feu, et du Royaume de Dieu

 Je vais m'arrêter là pour aujourd'hui : si tu as été touché(e) par mon témoignage, et que ton cœur est rempli de doutes, si tu veux en parler en privé, tu peux m'écrire ici :


Si tu veux toi aussi raconter ton témoignage, mais que tu ne sais pas où le publier, je peux le déposer pour toi sur ce blog ou tu peux aussi le proposer dans les commentaires de cet article.

Que le Prince de Paix t'accompagne, qu'IL t'habille, qu'IL t'enveloppe de Son Amour et de Sa Justice, puisses-tu Lui ouvrir la porte de ton cœur car IL t'appelle à Lui. Shalom 🔥🙏 🔥

                                                                                    Valérie.

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Et je T'ai cru. | ©valeriesha.com

Commentaires

Maïmouna a dit…
Merci pour le partage de ton témoignage qui m'a beaucoup ému. J'ai hâte de lire les paragraphes manquants
Marc a dit…
Bonjour Valérie,

Très bon témoignage et courageux de votre part d'avoir confessé vos péchés avant votre conversion. Cela fait toujours du bien de mettre à la lumière nos péchés ou le mal qu'on a subi, et cela pousse les Frères et Soeurs à en faire autant.

D'autant plus que votre témoignage peut toucher des non-convertis.

Que le Seigneur vous bénisse Valérie,

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