[…] le Dalai Lama, au lieu d'être le véritable champion de la tolérance religieuse et de la co-existence des croyances, est le chef d'un système religieux dont le but est de conquérir le monde.» |
Source bit.ly/1jsS2tK
|
La révélation du jour :
Ce P.... de Ringard n'a aucune retenue dans sa dénonciation du satanisme...
- Qu'est que véhicule ce mage des Bonnets Noirs faussement reconverti en Jaune pour la publicité.
- Qui finance ces projets et temples couverts d'Or ?
- Pourquoi implanter des temples à la gloire du Kalachackra en notre douce France ?
- Et beaucoup d'autres informations souvent occultés par les merdias et pour cause, cela ne ferait plus réver le consommateur. Un manque à gagner (vision exotérique). Le New Age n'aime pas que l'on dénonce la contre-initiation luciférienne (vision ésotérique).
Dossier
-
Le bouddhisme tibétain et le Dalaï Lama
-
« Hitler – Bouddha – Krishna » - Une alliance funeste, du Troisième Reich à aujourd'hui
-
Les envoyés de Hitler au Tibet
-
Le Dalaï Lama et le Waffen SS
-
Le Dalai-Lama champion de la non-violence ?
Salut traditionnel Tibétain ...
Palden Lhamo : Déesse protectrice du Dalaï Lama
Protectrice du Dharma – protectrice courroucée du Tibet
Palden Lhamo (dont le nom se traduit par "Glorieuse Déesse") est la seule protectrice du Dharma commun aux quatre écoles du Bouddhisme
tibétain. Elle est très courroucée, et chevauche sa mule à travers une mer de sang, entourée du feu de la sagesse. Elle est bleu nuit, avec un visage à trois yeux; elle porte un soleil à son
nombril et une lune en couronne, et au-dessus d'elle se trouve une ombrelle en plumes de paon (un symbole traditionnel de protection). Il existe associé à elle un système de divination utilisant
des dés. On considère souvent qu'elle est apparentée à Sarasvati ou Tara.
Plus d'info sur le panthéoon des divinités du coin :
http://lalitavistara.free.fr/Buddhism/Tantrism_Gods_Pages/Tantrism_Gods_Menu.htm
- Le bouddhisme tibétain et le Dalaï Lama
Service d'Information de l'AEA
http://www.info-sectes.org/religion/dalailama.htm
Dalaï-lama dirigeant le rituel du Kalachakra (d'hier et d'aujourd'hui)
Le bouddhisme tibétain n'est ni philanthropique ni tolérant, et son plus haut représentant, le Dalai Lama, n'est pas un saint. Cette déclaration émane de deux anciens collaborateurs du Prix Nobel de la Paix.
Selon Herbert et Mariana ROETTGEN (de Munich), experts en études culturelles, le Dalai Lama, au lieu d'être le véritable champion de la tolérance religieuse et de la co-existence des croyances, est le chef d'un système religieux dont le but est de conquérir le monde.
Pendant les années 80, Herbert Roettgen faisait partie du groupe de soutien allemand au Dalai Lama. Il publiait ses écrits et organisait ses meetings. Mariana Roettgen était activement engagée dans la promotion du dialogue inter-religieux.
Plus tard, ils décidèrent de réaliser une étude critique sur l'arrière-plan occulte et politique du bouddhisme tibétain. Les résultats de cette recherche furent publiés sous les pseudonymes de Victor et Victoria Trimondi sous le titre " L'ombre du Dalai Lama ".
Le Dalai Lama a récemment visité Munich et a été reçu par le Ministre de l'Intérieur allemand, Otto Schily du Parti Social Démocrate (SPD). Mariana et Herbert Roettgen, interrogés par Idea, ont critiqué le SPD pour avoir courtisé le chef d'une religion sans prendre garde à son contenu inhumain.
Le Tantra Kalachakra préféré du Dalai Lama contient " une manipulation consciente des croyants, l'usage flagrant d'images d'ennemis et d'une éthique de guerriers agressifs. " Le Tantra prône également un " scénario apocalyptique qui est censé arriver en 2327 lorsqu'une 'bouddhocratie' sera établie après la destruction des tenants d'autres confessions. " Il a inspiré des groupes fascistes aussi bien que le fameux gourou de la secte japonaise Shoka Ashara responsable de l'empoisonnement de foules au gaz sarin.
Le bouddhisme tibétain est centré sur la magie, la croyance aux esprits et les rituels de sacrifice dans lesquels l'invocation d'esprits impurs joue un rôle vital. En fait, la " déesse protectrice personnelle " du Dalai Lama est un démon (nommé Palden Lhamo) dont le rôle est de détruire " les ennemis de la vraie doctrine ".
On dit que ce démon a tué son propre fils parce qu'il refusait d'adhérer au bouddhisme. Des illustrations iconographiques dépeignent Palden Lhamo traversant un lac de sang. " Comment un homme saint comme le Dalai Lama peut parler de tolérance religieuse s'il possède une déesse protectrice comme celle-là ? " demande Mariana Roettgen.
Selon M. et Mme Roettgen, les discours œcuméniques du Dalai Lama sont une farce à moins que les pratiques secrètes du Tantra Kalachacra soit dévoilées également. Les théologiens en vue ne prennent pas assez au sérieux les propres affirmations du bouddhisme tibétain, plaident-ils.
Lors de réunions inter-religieuses, il est parfois affirmé que les bouddhistes sont des chrétiens en mieux. Pour des raisons politiques et religieuses évidentes, les représentants officiels du bouddhisme tibétain et leurs disciples occidentaux ne tolèrent aucune critique sur le Dalai Lama et sur l'exploitation des femmes en leur sein. Les contrevenants sont calomniés et reçoivent même des menaces de mort.
L'avis de 5 spécialistes des sectes
sur cet articlesur le bouddhisme tibétain et le Dalai Lama :
- "Les renseignements fournis sont justes. Un peu exagérés dans la forme, mais justes sur le fond."
- "Plusieurs documents en ma possession sur ce sujet vont dans le même sens."
- "Le bouddhisme tibétain est sans doute la philosophie la plus occulte du monde. Le grand public ignore la doctrine souterraine du bouddhisme tibétain. Les études que nous avons faites sur ce sujet confirment grosso modo les propos de Herbert et Mariana ROETTGEN.
- Le bouddhisme tibétain est une évolution du bouddhisme primitif. Il y a de nos jours plus types de bouddhismes qui sont de modérés à dangereux."
- "malgré l'image sympathique et tolérante offerte par le Dalai Lama à l'opinion publique occidentale, il nous faut garder en mémoire le fait qu'il est le successeur d'une dynastie moyen-ageuse, avec tout ce que cela comporte d'autoritarisme et de pouvoir divin. Ceci n'excuse pas la Chine pour l'anéantissement de la culture Tibétaine et la violence faite à ce peuple."
- "Cet article est vrai. On pourrait aussi mentionner la prostitution des enfants dans les temples du bouddhisme tibétain. Les pires ennemis du Dalai Lama sont d'ailleurs les tibétains eux-même, qui l'accusent de faire de la politique avec la religion, et de la religion avec la politique."
« Hitler – Bouddha – Krishna » Une alliance funeste, du Troisième Reich à aujourd'hui
Traduction: Franz Destrebecq
L'intérêt général pour l'histoire du national-socialisme s'est fortement accru dans les dernières années. A ce propos de nouveaux aspects sont apparus dans la recherche et l'interprétation. L'environnement personnel d'Hitler et son rapport avec les femmes étaient et sont des thèmes permanents dans les médias. Il est également digne d'attention que l'interprétation du national-socialisme comme « religion politique » et comme « mouvement de culte » ait suscité une attention toujours plus grande. Il est probablement moins connu que dans la SS, en particulier dans l'Ahnenerbe SS, étaient ouvertement discutés le contenu et la forme que devait avoir une « religion NS » restant à créer. Cette organisation SS avec Heinrich Himmler à sa tête se considérait selon ses propres mots comme la « troupe d'avant-garde de la recherche sur la religion allemande ». Tous les membres dirigeants de ce « laboratoire religieux » partaient du principe que la croyance des hommes de pure race aryenne était pratiquée depuis les origines et qu'elle devait être redécouverte et restaurée.
Tablier de cérémonie Tantrique, en perles d'os humain et détail d'une perle.
Coupe d'offrandes rituelles Kapala
A l'aide de très nombreuses sources venant des archives, de la littérature de seconde main et des écrits SS, nous pouvons prouver que dans cette restauration d'une religion aryenne originelle, ses idées, philosophies, mythologies, visions, dogmes et pratiques sacrées sont avant tout venues des courants religieux de l'Orient. Il se forma un milieu fasciste scientifique et culturel, qui proclama que le bouddhisme, les Védas, les Puranas, les Upanishads, la Bhagavad-Gîta, le yoga, et même le tantrisme étaient les fragments spirituels d'une religion originelle indo-aryenne et antisémite disparue. En outre eurent lieu des emprunts aux milieux culturels tibétains, mais aussi à la tradition japonaise du Zen et des Samouraïs. Dans l'héritage archaïque d'un Orient despotique et guerrier, les idéologues NS purent trouver des orientations et des théories :
- pour l'apothéose du « Führer »
- pour l'organisation de la société en castes raciales
- pour la sacralisation de la guerre et des guerriers
- pour le contrôle absolu des sens
- pour la manipulation de la conscience
- pour le rapport de la politique de puissance avec les symboles et les rituels
- pour la signification de la pratique archaïque des sacrifices
Le livre comprend deux parties. La première partie se concentre sur l'activité politico- religieuse à l'intérieur de l'Ahnenerbe. Là seront discutés et débattus les emprunts faits aux religions orientales, non seulement théoriques mais aussi ésotériques, car Himmler, chef de l'organisation, encourageait les deux sortes de pensée. Nous arrivons là – de manière totalement surprenante – à une discussion
- sur la question de la réincarnation
- sur la loi du karma
- sur les pratiques de méditation bouddhiques
- sur l'éthique des Samouraïs
- sur la mystique guerrière de la Bhagavad-Gîta
- sur Hitler comme Roi du Monde divin (Chakravartin)
Il est vraiment sensationnel que de tels thèmes du brain-trust idéologique d'Himmler soient traités de manière intensive, variée, visionnaire et absolument « informée ». Cette partie du livre examine également la connexion Nazisme-Tibet.
La deuxième partie du livre expose le testament funeste qui fut légué par l'Ahnenerbe et donne un aperçu du néo-fascisme religieux, de l'après-guerre jusqu'à nos jours. Il s'agit d'un courant occulte de la sous-culture, déjà très puissant dans les mythes, les modèles religieux, les dogmes, le fantastique et la science-fiction, les théories du complot, les visions, l'imagination, les doctrines et les superstitions ésotériques, si étroitement associés à l'idéologie et à l'histoire NS qu'ils forment un tout. En l'occurrence, l'élément culturel indo-tibétain est si marqué que l'on doit véritablement parler d'une « doctrine indienne au contenu national-socialiste ». Hitler apparaît ici comme un avatar, comme l'incarnation du dieu hindou Krishna, comme bodhisattva et comme chakravartin (souverain sacré du monde). Dans la deuxième partie est aussi présenté et débattu l'intérêt des milieux fascistes pour le rituel tibétain du tantra de Kalachakra.
Ueberreuter Verlag - 640 Seiten,Leinen mit Schutzumschlag
ISBN 3-8000-3887-0 - Euro: 29,90
Qui sont les plus importants porteurs d'idées, présentés dans ce livre ?
Le livre « Hitler – Bouddha – Krishna » présente les biographies et les idées des idéologues nazis les plus importants, en prenant particulièrement en considération l'influence orientale et spécialement bouddhiste sur leur pensée et leur projets visionnaires. Les protagonistes pour l'époque d'avant 1945 sont :
Heinrich Himmler, Reichsführer SS, architecte du meurtre de masse et admirateur de la philosophie orientale. Citation de Himmler : « J'admire la sagesse des fondateurs de la religion hindoue ». Himmler adhérait à la doctrine bouddhiste du karma et de la réincarnation.
Walther Wüst, Standartenführer SS, Administrateur de l'Ahnenerbe SS, recteur de l'Université de Munich et orientaliste. Wüst doit être considéré comme le véritable élément moteur du « laboratoire religieux » de l'Ahnenerbe SS. Il pensait que les fondements d'une religion NS à créer devaient se trouver dans les textes védiques et bouddhistes de l'Inde.
Le fondateur du « Mouvement de la Foi Allemande » et futur Hauptsturmführer SS, Jakob Wilhelm Hauer. L'indologue et sanskritiste travailla sur la typologie d'un yogi guerrier invincible qu'il tira de la Bhagavad-Gîta et des écrits bouddhistes.
Le Brigadeführer SS Karl Maria Wiligut (le « Raspoutine de Himmler »), occultiste dans l'Ahnenerbe. Il prétendait avoir des contacts mentaux avec les lamas des monastères tibétains.
Les chercheurs SS en tibétologie Ernst Schäfer et Bruno Beger considéraient le lamaïsme comme une véritable caverne au trésor, dans laquelle était conservée la connaissance aryenne originelle. Le livre discute aussi des rapports de Sven Hedin avec le régime NS et avec Hitler.
Le spécialiste du Japon, géopoliticien et président de l'Académie allemande, Karl Haushofer. Il considérait le fascisme d'Etat shintoïste comme un exemple digne d'être imité par le national-socialisme.
Les spécialistes allemands du bouddhisme Zen, Eugen Herrigel et Karlfried Dürckheim, tentèrent de relier le national-socialisme à la philosophie Zen.
Le philosophe fasciste Julius Evola, dont la pensée eut une influence durable sur la SS, et aussi jusqu'à nos jours. L'édifice de la doctrine traditionaliste d'Evola était essentiellement basé sur les doctrines du bouddhisme et du tantrisme.
Le mystique SS du Graal Otto Rahn et les milieux néo-bouddhistes en France, avec lesquels il était en relation. Sous cette influence, Rahn prétendit que le « Graal des Cathares » devait être un « symbole spirituel issu du bouddhisme [ !] ».
L'orientaliste français, chef de la police secrète française (S.S.S.) et collaborateur des SS, Jean Marquès-Rivière. Il passe pour être un des chercheurs occidentaux les plus importants sur le tantra tibétain de Kalachakra.
La première partie du livre examine aussi les groupuscules anti-bouddhistes dans le Troisième Reich et, dans le chapitre « Collaborateurs, opportunistes ou persécutés ? », le rôle des bouddhistes à l'époque nazie.
Sera également examinée chez les protagonistes du néo-nazisme religieux l'importante influence indo-tibétaine sur leur pensée
La « prêtresse d'Hitler », Savitri Devi. Cette convertie à l'hindouisme a contribué de manière décisive après la guerre à la sacralisation d'Hitler et à établir le national-socialisme comme une religion sectaire quasi-hindoue.
Les inventeurs des « mystères nazis », les deux occultistes français Jacques Bergier et Louis Pauwels, ainsi que l'anglais Trevor Ravenscroft. Les trois auteurs ont lié le national-socialisme au mythe indo-tibétain de Shambhala.
Les idéologues du « Soleil Noir », les deux viennois Wilhelm Landig et Rudolf J. Mund ainsi que l'auteur Jan van Helsing. Ces auteurs pensent que le lamaïsme tibéto-mongol et la doctrine ésotérique du national-socialisme doivent avoir une source commune dans l'Atlantide.
Miguel Serrano, diplomate chilien et fondateur de l'« Hitlérisme ésotérique ». Serrano est un connaisseur de la doctrine tantrique. Les bases de son édifice doctrinal raciste sont d'origines indo-tibétaines.
- Que signifie le titre du livre « Hitler – Bouddha – Krishna » ?
Qu'ont recherché et trouvé les idéologues nazis en Inde?
La culture indienne classique était pour eux une réserve, dans laquelle la sagesse d'une culture aryenne originelle devait avoir survécu.
Dans les textes indiens ils trouvèrent les fondements religieux d'une religion guerrière cruelle et d'une éthique guerrière inhumaine.
Dans le système hindou des castes ils virent un modèle d'orientation sociale qu'ils pourraient combiner avec leur idéologie raciale.
L'institution d'origine indienne du « Roi du Monde » fut associée par eux au « principe du chef » [Führerprinzip] et appliquée à Hitler.
A partir du tantrisme indo-tibétain ils élaborèrent une étrange théorie sexuelle fasciste.
- Quel intérêt particulier avaient les idéologues nazis pour la Bhagavad-Gîta ?
La Bhagavad-Gîta était considérée comme un catéchisme pour les SS. C'est pourquoi beaucoup d'idéologues NS faisaient sans cesse référence aux textes guerriers hindous.
La philosophie de la Bhagavad-Gîta sera utilisée après la guerre par l'extrême-droite pour légitimer Auschwitz.
- Quel intérêt particulier avaient les idéologues nazis pour le bouddhisme ?
Ils soulignaient les aspects guerriers et virils du bouddhisme.
Le bouddhisme était pour les idéologues nazis une pure doctrine de puissance.
Les doctrines du yoga et les pratiques de méditation du bouddhisme seront recommandées comme discipline spirituelle pour les « guerriers ».
- Qu'ont recherché et trouvé les idéologues nazis au Tibet ?
Ils pensaient que dans les textes du lamaïsme et dans les monastères tibétains était conservée la connaissance des anciens Aryens. Les tibétologues de l'Ahnenerbe SS devaient décrypter cette connaissance par des traductions et par l'analyse des textes.
Les tibétologues SS étaient fascinés par le caractère magico-occulte de la culture lamaïste. Certains occultistes à l'intérieur de l'Ahnenerbe SS croyaient même être en contact psychique avec les lamas tibétains.
Les deux chefs de l'expédition SS au Tibet, Ernst Schäfer et Bruno Beger, se sentaient particulièrement attirés par les aspects morbides et guerriers du bouddhisme tibétain.
L'Himalaya furent un objectif de conquête privilégié de l'alpinisme SS.
- Qu'ont recherché et trouvé les idéologues nazis au Japon ?
Divers thèmes de la tradition samouraï seront débattus dans la SS.
Des nippologues allemands et des germanistes japonais effectuèrent une étude « théologique » comparée du « principe du chef » national-socialiste et de l' « empereur divin » shintoïste.
Les spécialistes allemands du bouddhisme Zen, Eugen Herrigel et Karlfried Dürckheim, tentèrent de combiner la philosophie Zen et le national-socialisme.
- Quel rapport le Tantra de Kalachakra et le mythe de Shambhala ont-ils avec le national-socialisme ?
La vision de Shambhala inscrite dans le Tantra de Kalachakra est devenue un thème mythologique central du néo-nazisme religieux.
Une grande partie des thèmes traités dans le Tantra de Kalachakra (vision cyclique du monde, Roi du Monde, utilisation d'armes miraculeuses, rituels magico-sexuels, etc.) sont des thèmes centraux du fascisme religieux.
Le Tantra de Kalachakra est dirigé contre les religions monothéistes, toutes trois d'origine sémitique, et fut pour cette raison utilisé par les milieux radicaux de droite et les milieux antisémites pour une propagande raciste.
Les contacts du XIVè Dalaï-Lama, en tant que Maître du Kalachakra du plus haut rang, avec des représentants du fascisme religieux et avec d'anciens SS.
- Quels thèmes culturels et philosophiques seront-ils discutés dans ce livre ?
La tentative de sacralisation du « Führer », de la « race » et de la « guerre ».
La création d'un « dieu guerrier » national-socialiste et la mythification de la SS.
Le sacrifice fondateur culturel d'une religion NS par la deuxième guerre mondiale et par Auschwitz.
Le fantasme du néo-fascisme religieux.
Une comparaison culturelle entre les projets religieux orientaux et la vision du monde NS.
- Pourquoi ce livre est-il d'une actualité brûlante ?
L'« importation culturelle » de systèmes religieux orientaux en Occident s'est puissamment accrue, sans que leur contenu inhumain, leurs pratiques ataviques, leurs visions de puissance politico-religieuse et leur histoire guerrière ne soient contestés.
Le fondamentalisme religieux et le totalitarisme fasciste ont beaucoup de similitudes et ont tendance à se combiner l'un à l'autre. Des concepts hautement actuels comme ceux de « guerrier divin », d'« Etat de Dieu » et de « guerre des religions » sont aussi des modèles d'orientation dans le néo-nazisme. Les sources d'inspiration de celui-ci se trouvent cependant moins dans les religions sémitiques (judaïsme, christianisme, islam) que dans les croyances orientales.
Du 11 au 22 octobre 2002, un méga-rituel du Tantra de Kalachakra a eût lieu à Graz/Autriche sous la direction du XIVe Dalaï-Lama, rituel qui est examiné en détail dans « Hitler – Bouddha – Krishna ». La presse, la radio et la télévision autrichienne étaient pleine d'articles, d'émissions et de discussions acharnées concernant les rapports entre le fascisme religieux, les contenus guerriers et fondamentaliste du rituel du Kalachakra ainsi que la contribution idéologique fatale du rituel du Dalai Lama pour la « guerre des religions ».
- A quel public s'adresse ce livre ?
Il s'adresse d'autre part à tous les lecteurs et lectrices qui étudient les thèmes des religions, du combat des cultures, du fondamentalisme, de la terreur religieuse, du « guerrier divin » et de la spiritualité orientale (lamaïsme, bouddhisme, tantrisme, zen, etc.), de la philosophie de la culture, de la politologie, de la psychologie, de l'ésotérisme, de la critique idéologique et des thèmes scientifico-culturels.
FORUM CRITIQUE DU KALACHAKRA
Forum Critique du Kalachakra (FCK) réclame un grand débat culturel sur le tantra du Kalachakra et sur le mythe du Shambhala.
Le FCK rassemble des informations, distribue des documents, réalise des traductions.
© Victor & Victoria Trimondi
http://www.iivs.de/~iivs01311/francais/articles.fr..htm
"Kalachakra" (sanskrit) signifie "roue du temps" et est aussi le nom du dieu du temps tibétain le plus puissant. Le tantra du Kalachakra est considéré comme étant le plus récent des textes révélés (10e siècle) et est considéré par les lamas comme étant l'apogée de tous les systèmes bouddhistes.
Depuis plus de 25 ans, des centaines de milliers de personnes ont reçu une consécration à travers le tantra du Kalachakra par le 14e Dalaï-lama. Parmi elles, on compte de nombreux Indiens ne savant ni lire ni écrire. Mais également en occident, les participants et participantes "instruit(e)s" savent à peine quel est l'enjeu réel de ce rite car en marge des éléments connus par le public il contient une partie gardée sévèrement secrète. Seules, les sept premières étapes de l'initiation sont publiées ouvertement par le 14e Dalaï-lama ; les huit étapes supérieures restent top-secrètes.
Aucun prospectus, aucune brochure ou annonce, pas plus que les nombreuses déclarations du 14e Dalaï-lama lui-même ne parlent des rituels secrets pratiqués au cours de ces huit dernières étapes. Pour le public, le tantra du Kalachakra apparaît comme une contribution à la paix mondiale digne et exaltante pour l'esprit ("Kalachakra for World Peace") et stimulant la compassion envers tout être vivant, le dialogue inter-religieux, la tolérance entre les peuples et les races, une prise de conscience écologique, l'égalité des sexes, la paix des cœurs, l'épanouissement de l'âme et le bonheur suprême pour le troisième millénaire. L'ensemble est couronné par une devise venant de la bouche du 14e Dalaï-lama: "Because we all share this small planet earth, we have to learn to live in harmony and peace with each other and with nature." (Etant donné que nous partageons tous ensemble cette petite planète, nous devons apprendre à vivre en harmonie et en paix ensemble et avec la nature). Cette haute initiation tantrique au très spécifique lamaïsme tibétain est la consécration "d'une rencontre pour la paix mondiale déterminante pour les cultures et les religions".
A gauche : Vase Rituel Tantrique composé de deux crânes humains (Népal)
A droite : Vase Rituel Tantrique Bumpa en os humain
Cependant, le tantra du Kalachakra et le mythe du Shambhala sont-ils vraiment pacifiques ? Encouragent-ils vraiment une cohabitation harmonieuse entre les êtres humains ? Contribuent-ils réellement à la liberté et à la justice, à l'égalité des sexes, à la tolérance religieuse, à l'entente entre les peuples ? Sont-ils un apport global politico-humaniste, démocratique et non-violent à la paix dans le monde ?
Le dalaï lama & Shoko Asahara, le sinistre gourou de la secte Aum,
une des images du livre électrochoc de Victor & Victoria Trimondi :
« The Shadow of the Dalai Lama » (2ème partie, chapitre XII)
Depuis quelques années, le bouddhisme tibétain, l'histoire du lamaïsme, les conditions de vie parmi les Tibétains en exil et le 14e Dalaï-lama lui-même se retrouvent sous le feu des critiques qui ne viennent pourtant pas cette fois-ci du côté chinois. En effet, des historiens américains remettent en question les louanges portées à l'histoire tibétaine (Melvin C. Goldstein, A. Tom Grundfeld). Des tibétologues critiques accusent la tibétologie officielle de manipulations ciblées (Donald S. Lopez Jr.). Des chercheurs spécialisés dans l'étude du bouddhisme tibétain examinent l'influence de l'idéologie s'étant développée fortement à travers le « mythe du Tibet » grâce à l'aide des lamas (Peter Bishop). Des politiciennes réputées ont dû se rendre à l'évidence après avoir vu de leurs propres yeux qu'il n'existait pas de "génocide" provoqué par les Chinois contrairement à ce qu'affirment encore et toujours les Tibétains en exil (Antje Vollmar, Mary Robinson). D'anciennes bouddhistes dénoncent, en toute connaissance de cause, l'oppression et l'abus systématiques et raffinés subis par les femmes dans le bouddhisme tibétain après l'avoir vécu elles-mêmes ce qui leur permet de posséder une connaissance profonde de la question (June Campbell). Des psychologues et des psychanalystes examinent le côté agressif et morbide de la culture lamaïste (Robert A. Paul, Fokke Sierksma, Colin Goldner). Depuis 1997, des personnes appartenant à la suite personnelle du Dalaï-lama ont apporté des preuves accablantes de l'intolérance, de la superstition et de l'autocratie régnant au sein du bouddhisme tibétain (affaire Shugden). L'univers des rites lamaïstes a également rencontré une critique sévère. Les intentions humanistes, pacifiques, tolérantes et œcuméniques du tantra du Kalachakra et du mythe du Shambhala sont remises en question par une vaste étude (Victor et Victoria Trimondi). Des émissions télévisées allemandes, suisses et autrichiennes ont également émis de fortes critiques à l'envers du 14e Dalaï-lama et de son système basé sur la magie (Panorama, 10 nach 10, Treffpunkt Kultur). Lors de la visite du « prince de l'église » tibétaine à Munich (mai 2000), la décision des « pro- Dalaï-lama » d'inviter le « roi-dieu » tibétain à une manifestation de grande envergure provoqua même une division au sein du SPD (parti socialiste allemand) et partagea l'ensemble de la presse. Les reproches suivants lui furent entre autres adressés : modèle de pouvoir non démocratique et autocratique ; oppression de toute opposition politique ; répression des minorités religieuses ; décisions politiques par décrets personnels sans dialogue ni discussion ; falsification consciente de l'histoire du Tibet ; relations non critiquables à ses yeux avec d'anciens SS et avec des néo-nazis ; diffamation des critiques ; rites antiféministes. Un aperçu détaillé des critiques se trouvant dans la presse peut être consulté sous medien.html.
Voici quelques-uns des points abordés par les critiques du tantra du Kalachakra et du mythe du Shambhala et pouvant être discutés sur le site du forum critique du Kalachakra :
masque de chaman tibétainRarissime Masque de chaman Tibétain, réalisé à partir de pièces
de crâne humain sculpté (Collection A.S, Italie)
Objets rituels :
Des objets fait à partir de crânes humains, de tibia et même de peau humaine.
- Les non-initiés n'ont pas le droit d'être informés sur les rites secrets du tantra du Kalachakra sous peine de châtiments corporels et moraux dignes du Moyen-Âge. Celui qui divulgue ces secrets occultes verra "sa tête et son cœur éclater" et grillera dans les enfers les plus profonds. Cette manière de procéder est justifiée par le fait que dans les huit dernières étapes de l'initiation apparaissent des éléments qui sont contraires aux valeurs humanistes (Michael Henss – Kalachakra – ein tibetisches Einweihungsritual (un rite initiatique tibétain)– Zürich 1985, 46).
- Le tantra du Kalachakra est tout sauf pacifiste car il prophétise et encourage de façon idéologique une guerre de religion sanglante entre bouddhistes et non-bouddhistes pour la domination du monde (mythe du Shambhala).
- Le texte nomme explicitement les leaders des trois religions monothéistes (le judaïsme, le christianisme et l'islam) comme étant les adversaires du bouddhisme: "Adam, Hénoch, Abraham, Moïse, Jésus, celui en habit blanc (Mani), Mohamed et Mathani (le Mahdi)". Le tantra du Kalachakra les décrit comme "la famille des serpents démoniaques" (Shri-Kalachakra I. 154).
- Ainsi le tantra du Kalachakra se positionne contre toutes les religions ayant des racines sémites et a été, pour cette raison, utilisé par des cercles antisémites radicaux de droite pour leur propagande raciste.
- Le Tantra du Kalachakra jure une guerre totale entre le monde islamique et le monde non-islamique lors de laquelle les disciples de Mohamed seront présentés comme les ennemis principaux des bouddhistes. Dans le texte original, la Mecque est décrite comme la résidence de « l'idole puissant et impitoyable des barbares », « l'incarnation du démon » (Shri Kalachakra I. 154). Ainsi d'après l'adversaire principal du prochain roi du Shambhala, Rudra Chakrin "tourneur courroucé de la roue", nous apprenons qu'ils sont également nommés mleccha ce qui signifie "barbares" mais également "habitants de la Mecque". Un autre commentaire du Kalachakra appelle Rudra Chakrin le "meurtrier des Mlecchas".
- Sur de longues pages, le tantra du Kalachakra décrit avec énormément de détails les puissantes armes meurtrières dont dispose l'armée du Shambhala bouddhiste contre "les ennemis de la doctrine" (Shri Kalachakra I. 128-142). Les lamas, commentateurs de ces équipements militaires imaginaires, s'adonnent à de spectaculaires comparaisons avec des armements du 20e et 21e siècle.
- La conduite de la guerre dans les batailles du Shambhala ne s'aligne manifestement pas sur les droits des peuples mais compte d'après le texte original pour être "impitoyable" et "horrible". "Les combattants – bouddhistes – extrêmement brutaux terrasseront et élimineront les hordes barbares" (Shri Kalachakra I. 163-165).
- Tous les participants à une initiation au rite du Kalachakra ont le « droit » douteux de se réincarner en "soldat du Shambhala" afin de combattre dans la bataille finale annoncée en tant que fantassin ou officier. Les postes de commandement ont déjà été assignés aux réincarnations de lamas de haut rang (E. Bernbaum – Le Chemin vers Shambhala – A la recherche du Merveilleux Royaume dans l'Himalaya – Hambourg 1982, 252, 35).
- D'après une vision du lama tibétain Kamtrul Rinpoche, le Dalaï-lama lui-même réincarné conduira, en chef courroucé (Rudra Chakrin), les armées bouddhistes dans la bataille du Shambhala afin de prendre le pouvoir sur "tout le Mal de l'univers". Les propagandistes du tantra du Kalachakra défendent un culte primitif du martyr ressemblant au culte des combattants de la Djihad musulmane : L'entrée au paradis du Shambhala est garantie à celui se faisant tuer lors de la guerre du Shambhala (E. Berbaum – Le Chemin vers Shambhala – A la recherche du Merveilleux Royaume dans l'Himalaya – Hambourg 1982, 253).
- Le tantra du Kalachakra encourage à tous les niveaux une façon de penser et d'agir stimulée par la présentation d'ennemis et la propagation de la guerre entre le « Bien » et le « Mal », entre les « croyants » et les « non-croyants » contrairement à l'enseignement initial du Bouddha originel (Theravada) et des exigences éthiques du bouddhisme mahayana.
- Le tantra du Kalachakra comprend une politique bouddhocratrique. Cette politique est encore plus «théocratique» du point de vue des droits publics que celle suivit par les fondamentalistes musulmans car le 'Chakravartin' (roi du monde) est considéré comme « l'incarnation » ou « l'émanation » directe du Bouddha suprême (Adi-Bouddha) et est présenté comme un dieu-homme en voyage sur la terre alors que le calife n'est que le « représentant » de dieu (Allah) sur terre et n'a même pas droit au titre de prophète.
- A la tête de l'état autoritaire et « bouddhocratrique » du Kalachakra siège sur le "trône du lion"un "roi-prêtre" aux pouvoirs religieux, politiques, juridiques et militaires absolus (Chakravartin). La "séparation des pouvoirs civils" est dans cet état une notion totalement inconnue. Celui qui connaît les droits institutionnels liés à la position du Dalaï-lama du Tibet traditionnel (jusqu'en 1959) sait que cette fonction de "roi-dieu" est celle d'un Chakravartin en miniature. Les réformes, bien que discutables, pour la démocratie mises en place par le 14e Dalaï-lama parmi les Tibétains en exil sont réduites à néant par les conséquences politiques et 'bouddhocratiques' découlant du tantra du Kalachakra.
- La prétention à une domination mondiale „bouddhocratrique"est une exigence explicite du tantra du Kalachakra. Là aussi, nous avons une correspondance fondamentale avec les prétentions de domination mondiale de l'Islam. Si les deux systèmes devaient s'affronter dans un conflit final en tant qu'ennemis mortels, ce serait le résultat logique de leurs absolutismes autant théocratiques que „bouddhocratriques".
- Les visions « bouddhocratiques » modernes concernant l'ensemble de la planète et étant acceptées par le 14e Dalaï-lama reposent sur le tantra du Kalachakra. Voir à ce sujet le livre de Robert A. Thurmans « La Révolution par l'Intérieur – Les Doctrines du Bouddhisme ou le Bonheur Parfait » paru en 1999 dans lequel l'auteur développe la théorie de l'univers bouddha (buddhaversum). En 1979, Thurman, considéré par le Time-Magazine comme étant le "porte-parole du Dalaï-lama" aux USA, voyait dans un rêve le "prince de l'église" tibétaine en tant que "dieu du temps" trônant au sommet de l'hôtel Astoria Waldorf à New York pendant qu'"une légion de notables – de maire, de sénateurs, de chefs d'entreprises et de rois, de cheiks et de sultans, de célébrité et de stars" tourbillonnaient autour de lui entraînés par 722 divinités dansantes – du tantra du Kalachakra– comme un essaim d'abeilles dans un énorme rayon de miel."
- Dans les sphères secrètes des étapes supérieures de l'initiation, le tantra du Kalachakra exige une soumission inconditionnelle et illimitée à la volonté du gourou (dans ce cas, au Dalaï-lama comme maître suprême du Kalachakra). Le "moi conscient" et la personnalité de l'initié sont effacés progressivement afin de transformer celui-ci en un vase humain rempli en partie par des divinités guerrières et agressives tantriques et autres êtres de nature bouddhiste. Dans le tantra du Kalachakra, on ne trouve donc ni « l'ennoblissement », ni la « sublimation » ou « l'intégration » de l'individu mais plutôt sa « destruction » au profit d'un modèle religieux codifié.
- Dans les huit dernières étapes secrètes de l'initiation au tantra du Kalachakra, l'initié doit être transporté au-delà de la conscience du bien et du mal à l'aide d'un entraînement mental et physique extrême. C'est pourquoi le texte original encourage des actes criminels et violents comme : tuer, mentir, voler, détruire des mariages, abuser de l'alcool, avoir des relations sexuelles avec des jeunes filles de classes inférieures. Comme dans tous les autres tantras, cela peut être interprété aussi bien symboliquement que littéralement. Même le 14e Dalaï-lama légitime le meurtre perpétré par un adepte du Kalachakra dans des circonstances précises contre "une personne qui porte préjudice à la doctrine bouddhiste" et qui se prépare à commettre des actes monstrueux et sinistres. Il demande, cependant, que ce meurtre se fasse avec "compassion" (Dalaï-lama – The Kalachakra Tantra – Rite of initiation – London, 1985, pp. 348ss.). Cette déclaration rompt avec l'interdiction absolue exprimée dans le bouddhisme originel.
- Dans les plus hautes initiations magiques, on emploie des "substances" dites "malpropres". Le tantra du Kalachakra recommande la dégustation de viandes de diverses sortes d'animaux tabous. Même la chair humaine (maha-mamsa) est employée comme substance pour le rite. D'après les commentaires traditionnels du Kalachakra venant du grand maître tantrique et roi du Shambhala, Pundarika, cette viande humaine provient habituellement de personnes « étant mortes au combat à cause de leur mauvais karma ou ayant été tuées suite à des fautes personnelles » et il ajoute que la prise de ces substances sous forme de pilules est recommandée. La chair d'innocents tombés en martyr, tués par crainte lors d'un culte des ancêtres, tués par envie (par l'appât du gain) ou pour un salaire est entachée d'un "indescriptible péché" et ne peut être utilisée pour le rite. "Mais si une partie tombe non intentionnellement dans l'aumônier, ce n'est pas un péché indescriptible" – et peut, par conséquent, être utilisée (In : John Ronald Newman – The outer wheel of time: Vajrayana buddhist cosmology in the Kalacakra Tantra – Madison 1987, 266 s.).
- Le tantra du Kalachakra possède de nombreuses facettes à caractère morbide. Enormément d'objets utilisés lors des cérémonies rituelles proviennent de personnes décédées (comme des récipients fabriqués à partir de crânes humains, des trompettes en tibias, des chaînes en os). Déjà un coup d'œil sur la grande Thangka Kalachakra (tapisserie) qui sera suspendue durant toute la cérémonie au-dessus du trône du Dalaï-lama peut convaincre du caractère furieux de ce rite. Le dieu du temps "Kalachakra" et son épouse, la déesse du temps "Vishvamata", s'unissent debout dans l'acte sexuel et tiennent dans leurs 32 mains un total de 24 objets de nature agressive, morbide et guerrière (épée, hachoir, tambour et récipients fabriqués à partir de crânes humains, une sorte de sceptre dont la pointe est garnie de trois têtes de mort, etc.).
- Lors des étapes supérieures et secrètes de l'initiation au tantra du Kalachakra, des rites sexuels magiques ont lieu dont le but est de transformer la "sexualité" en puissance temporelle et spirituelle. Les femmes, réelles ou imaginaires (les deux sont possibles) représentent des formes d'énergies précises dans lesquelles l'âge joue un rôle prépondérant. Le rite commence avec des fillettes âgées de dix ans. Jusqu'à leur vingtième année, les partenaires sexuelles représentent des vertus positives. Au-delà, elles comptent comme porteuses d'énergies de colère, de haine, etc. et comme femmes-démons. Dans les étapes initiatiques 8 à 11 du tantra du Kalachakra, l'expérimentation se fait avec une "seule" femme. Pour les étapes 12 à 15 appelées le Ganachakra, dix femmes participent au rite aux côtés du maître. L'élève a le devoir d'offrir les femmes comme "présent" à son lama. Les "laïcs" se faisant initier doivent amener leurs parentes féminines (mère, sœur(s), épouse, fille(s), tante(s) etc.). "Si l'élève n'offre pas ses compagnes au maître dans le but de les protéger, le maître n'est pas autorisé à pratiquer le rite"(cf. Mûlatantra Kalachakra). En revanche, les moines ayant reçus la consécration ainsi que les novices peuvent utiliser des femmes de diverses castes qui ne sont pas leurs parentes. Dans le rite secret lui-même, les participants font des expériences avec les semences masculines et féminines (sperme et menstruation). Dans le tantra du Kalachakra, les femmes ne sont pour l'initié masculin que des donneuses d'énergies et leur rôle cesse à la fin du rite (cf. Nâropâ – Iniziazione Kâlacakra – Roma 1994).
- Le tantra du Kalachakra a un caractère particulièrement agressif et destructif dans l'ère actuelle qui, d'après l'enseignement du lamaïsme, se précipite vers son naufrage apocalyptique (Kali-Yuga). Il contient des rites spéciaux destinés à accélérer la destruction du monde à l'aide d'actes symboliques et de certaines méditations. "Qu'est-ce que le Kalachakrayana (le 'chemin du Kalachakra') ? » demanda l'Indien Shashi Bhusan Dasgupta, l'un des meilleurs spécialistes tantriques ; Il répondit aussitôt à sa question par cette phrase en disant long : "Le mot Kala signifie 'temps', 'mort' et 'destruction'. Kala-chakra signifie roue de la destruction."
Damura réalisé à partir de deux calôttes craniennes.
Voici seulement quelques-uns des problèmes soulevés par les critiques contre les tantras du kalachakra – et contre le mythe du Shambhala. Ils devraient suffire pour remettre en question le caractère humaniste, tolérant, serein, libre et œcuménique étant encore mis en relation avec ce rite. Un fait certain est que le mythe du Shambhala pour autant devenu significatif au niveau historique et idéologique a conduit à des comportements extrêmement agressifs, à des visions mégalomanes, à des théories de conspiration et à des actes de terrorisme. Mais surtout, ces textes exercent une fascination particulière sur les groupes néonazies qui n'ont pas manqué de les exploiter.
- Au début des années 20 pendant les guerres entre Russes blancs, bolchevistes et Mongoles, le mythe du Shambhala fut lié à l'image du réveil Dschinghis-Kahn. Dans ce conflit, les Mongoles se sont identifiés aux "guerriers du Shambhala". Leurs actions militaires furent extrêmement sanglantes.
- Julius Evola, le fasciste et philosophe italien de l'extrême droite, vis dans le royaume mythique du Shambhala le centre ésotérique d'une caste guerrière sacrée et crût y trouver le palais du roi du monde ayant la croix gammée comme marque d'autorité. Il tenait ce genre de discours devant le « SS-Ahnenerbe ».
- Dans la littérature occulte des "mystères nazis", certains "maîtres" du Shambhala sont présentés comme des acteurs travaillant dans l'ombre à la création "magique" du régime NS (national socialisme) (Trevor Ravenscroft, Louis Pauwels et Jacques Bergier).
- Pour l'idéologie SS clandestine de l'après-guerre et dans le "mysticisme SS" des années 90, le royaume mythique du Shambhala sert de refuge à une "religion nazie" agressive et morbide (Wilhelm Landig, Jan van Helsing).
- Le mythe du Shambhala constitue la pièce maîtresse de « l'hitlérisme ésotérique ». Il s'agit là d'une doctrine occulte, mondialement répandue, du diplomate chilien Miguel Serrano et de l'Indienne Savitri Devi ("prêtresse d'Hitler").
- Le lama tibétain Chögyum Trungpa (1940-1987) fonda en Occident grâce à son concept du combattant du Shambhala les bases d'un "bouddhisme guerrier" potentiel tel qu'il est connu dans de grandes zones de l'Asie de l'Est. Au lieu de vivre dans des monastères, les Shambhala Warriors de Trungpa vivent dans des camps militaires, ils ajoutent à leurs méditations des parades militaires, le bol du mendiant a été remplacé par une arme et la robe de moine par un uniforme militaire. Le maître lui-même ne se déplace plus dans le style bouddhiste, avec une robe monastique jaune et rouge, un bâton de promenade et des sandales, mais chevauche sur un cheval blanc (en accord avec la prophétie apocalyptique du Tantra de Kalachakra) avec un bonnet pointu, une tunique et de hautes bottes. Le blason de Shambhala peut être vu sur la selle du cheval avec une photo du Trungpa martial.
- Le mythe du Shambhala constitua la base idéologique et terroriste du gourou japonais de la fin des temps Shoko Asahara. Ses visions apocalyptiques s'inspirèrent des enseignements du tantra du Kalachakra. Il envisagea d'accélérer les événements de l'avènement de la guerre du Shambhala et justifia de ce fait son attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo. Asahara fut le premier chef de secte a dirigé ses meurtres contre des personnes étrangères à son organisation et ouvra ainsi la voie au terrorisme religieux international qui est devenu aujourd'hui le thème numéro un de toute la communauté mondiale.
A droite : Image ancienne d'un Yogi Tantrique
En effet, au travers du charisme du Dalaï-lama, de ses démarches, de ses discours et de ses écrits, apparemment politico-humanistes, s'opère une gigantesque importation de la culture orientale en occident, le tout accepté sans réflexion approfondie. Dans cette idéologie, on peut voir des courants ayant servi de base à des fondamentalistes de divers camps et pouvant encore servir comme tel dans le futur. Le leader bouddhiste interpelle l'homme dans son profond besoin d'harmonie et de paix. Cependant la propre histoire du lamaïsme, le contenu des tantras et la nature des rituels ainsi que les conditions parmi les Tibétains en exil sont tout sauf paisibles et harmonieux. Dans le tantra du Kalachakra, certains passages appellent ouvertement à "la guerre de religion" et ont un caractère intolérant et agressif. Le bouddhisme tibétain est un système religieux archaïque reposant sur la magie et que les occidentaux n'ont pas encore commencé à sonder, ni à expliquer. C'est aussi la raison pour laquelle les mouvements d'extrême droite le trouvent tellement attrayant. Des siècles durant, le système lamaïste a conduit à une injustice sociale que tout citoyen attaché à la liberté est en devoir de rejeter. L'égalité des sexes, la volonté de démocratie et la rencontre œcuménique sont des notions étrangères au bouddhisme tantrique, même si, en apparence, le 14e Dalaï-lama propage les idées contraires.
Comme réaction aux événements du 11 septembre 2001, le journal 'Der Spiegel' a dénoncé dans un article intitulé "Le fanatisme religieux : le retour au Moyen-Âge » le contenu agressif et le courant fondamentaliste des trois religions monothéistes. Comme si souvent lors de critiques culturelles, la religion bouddhiste est restée épargnée, à tort étant donné que tous les thèmes critiqués dans l'article (la lutte contre les incroyants et les dissidents, les guerres de religion, le délire des armes, la vision de puissance théocratique, les prévisions apocalyptiques, l'antiféminisme, etc.) se retrouvent dans le tantra du Kalachakra avec une force beaucoup plus puissante.
- Les envoyés de Hitler au Tibet
« Nazisme et ésotérisme », éditions Pardès, 1990.
http://raknagar.blogspot.com/2007/09/les-envoys-de-hitler-au-tibet.html
Ce que cherchaient les nazis dans l'Himalaya ...
Aucune expédition de l'Ahnenerbe n'a autant fait parler d'elle que celle qu'entreprit, avant le commencement de la guerre mondiale, un groupe de cinq chercheurs allemands, accompagnés de 20 volontaires des SS. Pour certains prétendus « spécialistes » de l'ésotérisme il n'y aurait aucun doute que les SS auraient été à la recherche d'un contact avec le « Roi du Monde », d'autres prétendent qu'ils faisaient des recherches sur la « porte secrète de l'Agartha » …
Tenue de danse sacrée tibétaine
OBJECTIF ARCHEOLOGIQUE OU ESOTERIQUE ?
L'expédition en question semble aussi avoir attiré l'attention des autorités alliées, qui, au procès de Nuremberg, posèrent des questions, en diverses occasions, sur cette affaire. Elles ne purent la tirer au clair.
Effectuée dans le cadre des activités de l'Ahnenerbe, elle fut dirigée par le Standartenführer Schaeffer et, comme l'écrivirent quelques chercheurs, il s'agissait d'« étudier les origines de la race nordique ». Le même Julius Evola qui connaissait parfaitement le monde ésotérique à la périphérie du nazisme, se faisait une piètre idée de cette expédition. Il écrivit : « Les SS organisèrent une expédition au Tibet, avec des alpinistes et des ethnologues chevronnés, et une expédition dans l'Antarctique, à des fins, semble-t-il, d'exploration et aussi pour étudier l'éventuelle création de bases militaires. Selon des interprétations fantaisistes, la première expédition aurait cherché à entrer en contact avec un centre secret de la Tradition, l'autre aurait recherché un contact avec la Thulé hyperboréenne occulte ».
Evola se réfère à l'expédition au Pôle Sud qui a déchaîné l'imagination fiévreuse de certains auteurs ; cette expédition étant toujours associée à la théorie prétendument défendue par les nazis, selon laquelle la terre serait une planète creuse et que nous habiterions à l'intérieur... Dans les documents officiels du régime et dans les travaux de recherche effectués avec sérieux, on ne rencontre jamais aucune allusion sur cette supposée croyance nazie. Les nazis pouvaient être fanatiques, racistes, irrationnels, mais ils n'étaient pas des idiots.
Toutefois, en ce qui concerne l'expédition au Tibet, les choses sont sensiblement différentes et l'explication nous semble moins simple que ne le croyait Evola.
Dans l'expédition au Tibet il existait un intérêt archéologique et anthropologique, mais n'oublions pas qu'une partie des activités de l'Ahnenerbe était centrée sur l'étude des légendes et des traditions et qu'un déplacement de cinq scientifiques SS au Tibet, secondés par une escorte, pouvait seulement être intéressé par les mythes et les légendes tibétains, le plus important d'entre eux concernant le « Roi du Monde », le « chakravarti » ou « Seigneur de la Roue ». Quinze années avant l'expédition, un Occidental chassé par les péripéties de la révolution russe, Ferdinand Ossendowsky, raconta ses aventures dans un livre remarquable intitulé « Bêtes, Hommes et dieux », dans lequel il faisait explicitement référence au Roi du Monde et certifiait que le baron Ungern Khan von Sternberg avait reçu des émissaires de ce dernier et affirmait que le Dalaï Lama avait des contacts similaires. Nous pouvons interpoler ici l'information recueillie personnellement auprès d'une communauté bouddhiste européenne dont l'instructeur, un lama tibétain aujourd'hui décédé et assez connu dans les milieux bouddhistes occidentaux, était en possession d'une fleur de Shambala. Où tout cela nous mène-t-il ? A démontrer que c'était au Tibet que la tradition du Roi du Monde était la plus vivante, ce qui revient à dire que la tradition tibétaine était en mesure de renouveler les contacts de l'Occident avec ce centre suprême, occulté depuis la fin du Moyen Age (quand s'éteignirent les derniers échos de la légende du Prêtre Jean et que les Rose-Croix se retirèrent en Orient).
LE BOUDDHISME EN ALLEMAGNE
Du reste, dans l'Allemagne de l'entre-deux-guerres le bouddhisme n'était pas une excentricité, ni quelque chose d'inconnu : depuis 1924 existait à Berlin le groupe bouddhiste pratiquant de Paul Dalke.
A la même époque Heinrich Walter comparait le Vedânta à l'œuvre de maître Eckhart dans un ouvrage paru en 1928. Walter, collaborateur d'Othmar Spann, était un Allemand des Sudètes. Quelques années auparavant, en 1921, ils avaient lu et abondamment commenté le livre de la tradition tibétaine « La voie vers Shamballa », édité à Berlin.
Toujours à la même époque, Karl Friedrich von Dürkheim, aujourd'hui mondialement connu pour ses livres sur le bouddhisme, le Zen et la méditation pour les Occidentaux, combattait dans les corps francs de la Baltique alors qu'il connaissait déjà assez bien le bouddhisme, tandis qu'Eugen Herrigel et son épouse, auteurs respectivement de « Le Zen dans le Tir à l'Arc » et « La Voie des Fleurs », préparaient leurs valises pour partir au Japon. Des années plus tard, un juif, Gershom Scholem, rappellera que Herrigel était affilié au NSDAP... Les doctrines bouddhistes étaient vivantes et agissantes dans l'Allemagne pré-hitlérienne et, d'une manière ou d'une autre, influencèrent le mouvement et certaines de ses orientations ultérieures ; nous faisons allusion aux travaux de l'Ahnenerbe.
LE NAZISME REGARDAIT VERS L'ASIE
Dans l'Ahnenerbe « héritage ancestral » passèrent les plus brillants chercheurs et intellectuels allemands qui décidèrent de collaborer avec le régime national-socialiste, nous avons vu qu'une bonne partie d'entre eux était familiarisés avec les doctrines bouddhistes et que celui-ci n'était pas inconnu à l'époque de Weimar.
La thématique étudiée par certains départements de l'Ahnenerbe devait inévitablement conduire à une conclusion : alors que la Tradition était morte en Europe et que ne subsistaient d'elle que des vestiges anthropologiques et archéologiques, elle vivait encore en Orient et au Tibet plus que dans tout autre lieu.
N'importe quel étudiant de première année d'anthropologie est capable de remarquer les similitudes surprenantes entre les plus vieilles légendes nordiques et les croyances qui se maintiennent encore aujourd'hui au Tibet, l'une d'entre elles étant l'existence réelle du « chakravarti », le « Seigneur de la roue », également présent dans la tradition européenne sous le nom de « Roi Pêcheur » ou « Roi du Monde » (Imperator Mundi). Si on voulait effectuer une recherche sérieuse sur les légendes européennes, il fallait forcément aller là où elles étaient les plus vivantes.
Mais ce n'est pas tout. Savitri Devi – néo-nazie européenne mariée à un brahmane – rappelle que cette expédition au Tibet ne fut pas la seule chose que les scientifiques nazis effectuèrent en Extrême-Orient. Ils multiplièrent aussi, nous dit-elle, les contacts en Inde avec les représentants des hautes castes, contacts dans lesquels son propre conjoint eut un rôle prépondérant, par le truchement de l'ambassadeur [d'Allemagne] von Salzman.
Dans « Souvenirs d'une Aryenne », Savitri Devi écrivit : « ... l'aspiration de Hitler était de renouer le contact avec la tradition à laquelle l'Inde était fidèle ».
La question est donc : est-ce un hasard si un secteur du régime nazi (les SS) eut l'intention d'obtenir une légitimation qui serait supérieure à la légitimation populaire et plébiscitaire ? Est-ce un hasard si ces mêmes secteurs recherchaient la légitimation du « Roi du Monde » ? Ou autrement dit : conscients que la tradition aryenne avait été perdue en Occident, allèrent-ils au Tibet pour tenter d'injecter dans le tronc desséché de la tradition occidentale la sève vive qui existait encore dans l'Orient lointain ? Est-ce possible ?
A LA RECHERCHE DU RITUEL DU TANTRA DE KALACHAKRA
Sur l'expédition au Tibet se sont répandues des versions manifestement fausses. On a dit que Himmler, avant le départ de l'expédition, reçut son chef, pour lui indiquer ce qu'il « devait trouver »
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Pour vous aider à publier votre commentaire, voici la marche à suivre :
■ 0 - Veillez à vous assurer que vous publiez un commentaire dans l'article qui correspond au sujet de votre commentaire, si non, il ne sera pas publié.
■ 1 - Écrivez votre texte dans le formulaire de saisie ci-dessus
■ 2 - Dans le menu déroulant, cochez Nom/URL
■ 3 - Saisissez votre nom (ou pseudo) après l'intitulé Nom (Ne faites pas attention au mot "U R L" ! Écrivez simplement votre nom)
■ 4 - Cliquez sur Publier commentaire
Et N'OUBLIEZ PAS DE CLIQUER SUR "CHARGER LA SUITE"EN BAS DE PAGE SI JAMAIS VOUS NE VOYEZ PAS VOTRE COMMENTAIRE APPARAITRE ! Lorsqu'il y a beaucoup de messages, ils ne peuvent pas tenir sur une page ;)
Merci pour votre commentaire ♥ j'y réponds dans les meilleurs délais.
Valérie SHA.