[...] pour
célébrer la résurrection du Sauveur et le renouveau de la vie. Tous ont
hâte de manger le jambon et toutes les garnitures qui
accompagnent les mets. Ce sera une journée joyeuse. Après
tout, c’est une des fêtes religieuses les plus importantes de l’année. [...]
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Source:
Le printemps est dans l’air !
Les fleurs et les lapins décorent la maison. Papa aide les enfants à peindre de beaux dessins sur des œufs teints de couleurs différentes. Ces œufs qui, plus tard, seront cachés et que les enfants essaieront de retrouver, sont mis dans de beaux petits paniers.
Le délicieux arôme des brioches que maman fait cuire remplit la maison. Les quarante jours de privation de certains mets se terminent demain. Toute la famille met ses vêtements du dimanche en vue du service religieux qui se tiendra au lever du soleil pour célébrer la résurrection du Sauveur et le renouveau de la vie.
Tous ont hâte de manger le jambon et toutes les garnitures qui accompagnent les mets. Ce sera une journée joyeuse. Après tout, c’est une des fêtes religieuses les plus importantes de l’année.
Pâques, n’est-ce pas ? |
Vous venez de lire une description d’une ancienne famille babylonienne — 2,000 ans avant le Christ — honorant la résurrection de leur dieu Thammuz, qui a été ramené des enfers par son épouse/mère, Ishtar (du nom de laquelle la fête a été nommée, Easter, Pâques en anglais).
Dans la majorité des dialectes sémitiques « Isthar » se prononce « Easter ». Nous pourrions donc dire que les événements décrits ci-dessus constituent dans un certain sens la fête de Pâques. Bien entendu, cette occasion aurait aussi bien pu parler d’une famille phrygienne qui honorait Attis et Cybèle, ou encore une famille phénicienne adorant Adonis et Astarté.
La description pourrait également très bien décrire une famille hébraïque hérétique qui honorait le dieu cananéen Baal et Ashtoreth (Astarté). Ou encore cette description aurait pu facilement décrire bien d’autres célébrations de mort et de résurrection et de fertilité païenne — ce qui inclut la célébration moderne de Pâques comme elle nous est parvenue par le moyen des rites de fertilité anglo-saxons de la déesse Eostre (ou Ostara). Dans tous les cas, c’est la même fête, séparée seulement par le temps et la culture.
Le principe de fertilité.
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La fête de pâque(s) est l’occasion de rafraîchir la mémoire d’une Histoire qui s’oublie. Pâques, “Easter” c’est en fait “Ishtar”, la déesse de la fertilité chez les Babyloniens (il y a plus de 3,500 ans). C’est une figure universelle (Astarté dans le Levant, Aphrodite chez les Grecs et Hathor chez les Égyptiens). Sa fête se célébrait à l’équinoxe du printemps. Il y a plusieurs interprétations du mythe. Dans une version populaire, l’absence d’Ishtar, suite à sa descente aux enfers, stoppe toute reproduction, ce qui panique les dieux et les pousse à la libérer. Son amoureux Tammouz va se sacrifier afin de lui permettre d’en sortir. La fête d’Ishtar salue cette “résurrection” du printemps. On y retrouve déjà les œufs et les lapins, symboles de fertilité par excellence. L’origine des œufs de Pâques est donc Babylonienne et spirituelle et provient du festival païen d’Astarté. L’antique déesse païenne de la fertilité est fêtée un jour du soleil païen lorsque la lune est pleine (fertilité). Le printemps païen est revenu : les lapins et les œufs représentent la fertilité de la déesse. Astarté est la déesse de la fertilité humaine, celle particulièrement des femmes qui veulent des enfants.
La pâque juive du 14 nisan est nocturne car le jour commence la veille au soir pour les juifs, alors que les Pâques qui sont aussi festives que païennes ont toujours lieu un dimanche, jour du soleil !
Ceci n’est qu’un rappel de la symbolique des œufs et des lapins de pâques, qui représentent la déesse Ishtar, la reine du ciel toujours encore fêtée par les catholico-babyloniens contemporains. Il va s’en dire qu’aucun chrétien ne participe et fête cette grande célébration babylonienne en offrant des œufs et des lapins.
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